La semaine passée, je vous parlais des Vieux de la Vieille qui viennent comme des fantômes secouer la scène du rock et du blues.
Cette semaine, je vous parle de Nina Attal, qui loin des stéréotypes s'est fait une place dans le cercle assez fermé du blues. Et il y a malheureusement peu de femmes dans le monde de la guitare pour faire une place spéciale à cette très bonne musicienne.
Nina Attal, française, née en 1992, guitariste,
chanteuse, compositrice, auteure, rode autour du funk,du rock et du
rhythm'n'blues.
A 17 ans, elle prend sa gratte
et déboule sur la scène française. Elle cueille la rose et rafle la totalité des
prix Blues sur Seine, à l’unanimité. C'est vous dire comment son jeu impressionne.
C'est à l'âge de 12 ans qu'elle sait que son "fatum", son destin, la conduira dans le monde de la musique. Elle rencontre le blues et grandit avec BB King, Albert King, et se frotte à Led Zeppelin.
Mais c'est sa rencontre avec le guitariste, Philippe Devin, qui va lui permettre de lancer sa carrière et de réaliser son premier album, Wha, à New York. Elle en profite pour jouer dans cet album avec les artistes de talent comme Cory Henry des Snarky Puppy. Pour ceux qui aiment le funk, Know Your Name est un bon moment
Depuis, elle a engrangé plus de 500 concerts dans le monde entier et joue avec les plus grands: Norbert Krief, Marc Cerrone, Nil Rodgers, Adam Turner, Benjamin Siksou, et Electro Deluxe au Trianon(ici l'article sur Electro Deluxe à Cergy).
Nina Attal évolue dans la musique Indie mais s'enracine dans le rhyhm'n'blues et la musique noire américaine.
Depuis 2016, et après 4 albums, Nina Attal fait une tournée européenne et on devrait l'apercevoir à la Roche sur Yon en septembre mais tout n'est pas encore joué.
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