Avec l'anniversaire des 60 ans de la Motown, voilà que revivent les succès de la "Hitsville USA" qui rapporta beaucoup d'argent à son créateur, Berry Gordy. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le premier titre sortie de la maison de disque qui avait au tout début le nom de Tamla s'appelait: Money (That's What I Want).
Dans cette ville de Détroit qui a vu les plus grandes émeutes des Etats-Unis en 1967 pour la reconnaissance des droits civiques et la mise sur la place publique de la question raciale, la soul a bien évidemment été la "musique du métissage" comme le rappelle l'excellent article de Paul Shor dans L'histoire sociale de la musique populaire.
Métissage entre d'une part l'affirmation d'une culture noire et l'adaptation des créations au goût de la population blanche de l'époque et surtout une indépendance économique avec la production industrielle. Mais comme le rappelle l'article, est-ce une victoire des noirs ou simplement celle d'un ingénieux producteur qui réussit dans son entreprise ? D'ailleurs, l'engouement des noirs pour la musique de Motown est plus du côté des années 60 où la musique était lié à l'industrialisation et où se posaient la question des droits civiques plutôt qu'aux hits des années 70.
Et dans la continuité du crossover, dont c'était l'objet de ce court article, j'ai choisi de présenter Danny Kroha, de Détroit, d'abord passé par le blues-punk avec le groupe Gories, il est un représentant musical de cette ville en désindrustrialisation. Le voici dans"The Road is Rough" (La route est difficile).
Dans cette ville de Détroit qui a vu les plus grandes émeutes des Etats-Unis en 1967 pour la reconnaissance des droits civiques et la mise sur la place publique de la question raciale, la soul a bien évidemment été la "musique du métissage" comme le rappelle l'excellent article de Paul Shor dans L'histoire sociale de la musique populaire.
Métissage entre d'une part l'affirmation d'une culture noire et l'adaptation des créations au goût de la population blanche de l'époque et surtout une indépendance économique avec la production industrielle. Mais comme le rappelle l'article, est-ce une victoire des noirs ou simplement celle d'un ingénieux producteur qui réussit dans son entreprise ? D'ailleurs, l'engouement des noirs pour la musique de Motown est plus du côté des années 60 où la musique était lié à l'industrialisation et où se posaient la question des droits civiques plutôt qu'aux hits des années 70.
Et dans la continuité du crossover, dont c'était l'objet de ce court article, j'ai choisi de présenter Danny Kroha, de Détroit, d'abord passé par le blues-punk avec le groupe Gories, il est un représentant musical de cette ville en désindrustrialisation. Le voici dans"The Road is Rough" (La route est difficile).
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