Quand Cello tonne, normalement, c'est l'automne



Quand Cello tonne, normalement c'est l'automne. Et bien pas toujours ! Cette année, Cello a tonné au moins deux fois, et c'est au printemps qu'il donne le meilleur de sa lumière.

Avec tout d'abord l'album de Matthieu Saglio « El Camino de los vientos » sorti le 24 avril 2020. Le violoncelliste français Matthieu Saglio, qui s'est installé en Espagne à Valence, la ville des oranges, après avoir débuté un diplôme d'ingénieur agronome et après l'avoir finalement abandonné, à donner la préférence à ce qu'il aimait le plus dans la vie: son violoncelle. Et c'est tant mieux !
 
Valence n'est pas un hasard pour un musicien amoureux des mélanges comme lui. Cette ville est la plaque tournante de diverses influences (grecques, romaines, et arabes) et la culture du monde entier s'y rencontre. Un endroit idéal pour Matthieu Sagglio qui s'est fait un nom dans toute l'Europe et qui a rencontré la musique flamenco et le guitariste Ricardo Esteves. Avec lui et le batteur Jesus Gimeno, ils fondent le groupe Jerez-Texas qui devient une référence dans le flamenco.

En 2009, il décide de jouer seul et proposera un spectacle, Cello Solo. Puis s'enchaîne ensuite des projets avec Abdoulaye N'Diaye, joueur de kora dans le groupe Diouke ou l'enregistrement de l'album Résonance en 2014, ou encore le projet NES avec la chanteuse et violoncelliste franco-algérienne Nesrine Belmokh et avec qui ils produisent l'album « Ahlam ».

"El camino de los vientos" est le premier album qui porte son nom, qui mêle les influences du folklore méditerranéen, du jazz et de la musique classique avec des invités de renom tels que Vincent Peirani, Nils Petter Molvaer, Nguyên Lê et Carles Benavent. Matthieu Saglio est l'un des violoncellistes les plus passionnants de la scène française.


Un autre coup de tonnerre du dieu Cello dans le ciel français, c'est le violoncelliste Timothée Couteau, moins connu que Matthieu Saglio. Il partage cependant avec lui sa passion pour le théâtre et le cinéma

Timothée commence le violoncelle quand il a 8 ans. Il ne lâchera plus les cordes ni son archet. Et il parcourt son pays natal, les Hauts-de-France, en donnant des concerts. A ce jour, deux Cd sont parus: Les Violoncelles seuls (édité par Cézame Music) et Cello Journey (Universal).

Dans Monochromes, il développe une musique narrative qui devrait pouvoir s'adapter à merveille à une musique de film. 

Au dernier salon du livres d'Arras, il était présent avec un spectacle "Commencer par la mer". Et si l'on suivait ses pas pour un monde d'après, sans appré[hension].


Commentaires